La femme aux mille doigts
Belle comme un cœur
J’ai mal au cœur
De te voir jouer de moi comme ça
Que tes yeux clairs marquent mes pas
Tu fais souffrir
Ça te fait rire
T’arraches les ailes des papillons
Tu mériterais d’être en prison
Tu me l’avais bien dit mais je ne te croyais pas
Tu es bien plus cruelle
Que la femme aux mille doigts
Tu es si vile
Quand tu t’maquilles
Avec les plumes d’un oiseau
Que t’as épluché au couteau
Tu es cruelle
Au naturel
Oh toi tu n’hésiterais pas
A égorger mes petits chats
Le respect je crois que t’en as même pas pour toi
Tu es bien plus cruelle
Que la femme aux mille doigts
Et pourtant, au fond, y a surement quelqu’un de bien
Et pourtant, oh non, le mal te fait du bien
Un coup d’cutter
Sur une grand-mère
Qui passait d’vant toi par hasard
Fallait pas marcher sur l’trottoir
Tous les enfants
Petits ou grands
N’arrivent même pas à t’émouvoir
Tu les séquestres dans le placard
Péter le bras à un bébé ça se fait pas
Tu es bien plus cruelle
que la femme aux mille doigts
Et pourtant, au fond, y a surement quelqu’un de bien
Et pourtant, oh non, le mal te fait du bien
Pour te séduire
Pour ton plaisir
Des cadeaux qui nous coutent un bras
Tu nous fais faire n’importe quoi
De sale humeur
Je n’ai plus peur
D’aller chercher ma carabine
Il va falloir que ça se termine
Tu reçois tant de choses que tu ne mérites pas
Tu es bien plus cruelle
Que la femme aux mille doigts
Et pourtant, au fond, y a surement quelqu’un de bien
Et pourtant, oh non, le mal te fait du bien
Et pourtant, au fond
Et pourtant, oh non